Voiture à hydrogène
Une voiture à l'hydrogène est propre, car ne rejette que de l'eau. Elle est également silencieuse.
Dans le secteur automobile, l’utilisation de l’hydrogène est toutefois douteuse, car l’hydrogène fragilise le métal et peut donc provoquer des fissures, des cassures et des pannes automobiles coûteuses.
Comprendre l'hydrogène énergie
Est-ce que la voiture à hydrogène est l'avenir ?
La voiture à hydrogène, alimentée par une pile à combustible, offre des perspectives prometteuses pour un avenir respectueux de l'environnement. Elle ne rejette que de la vapeur d'eau, ce qui la rend idéale pour réduire la pollution atmosphérique. Avec une autonomie souvent supérieure à 600 kilomètres et un ravitaillement rapide en quelques minutes, elle répond à des besoins spécifiques que les véhicules électriques à batterie couvrent difficilement. De plus, la possibilité de produire de l'hydrogène localement à partir de sources renouvelables pourrait réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
Cependant, plusieurs obstacles freinent son adoption massive. Les infrastructures de ravitaillement en hydrogène restent limitées et le coût des piles à combustible, ainsi que de l'hydrogène vert, est encore élevé. La logistique liée au stockage et au transport de l'hydrogène présente aussi des défis importants. Technologiquement, des avancées sont nécessaires pour réduire ces coûts, améliorer la sécurité et densifier le réseau de recharge. Malgré tout, la voiture à hydrogène semble bien placée pour coexister avec les véhicules électriques à batterie, en particulier pour les trajets longue distance ou les véhicules lourds.
Quels véhicules roulent à l'hydrogène ?
Plusieurs modèles de voitures à hydrogène sont déjà disponibles sur le marché. Toyota propose la Mirai, une berline fiable avec une autonomie significative. Hyundai a lancé le Nexo, un SUV moderne combinant design et performance. Honda offre également une alternative avec le modèle Clarity Fuel Cell, bien qu'il soit moins répandu. En parallèle, les poids lourds et les bus à hydrogène connaissent un développement croissant, avec des entreprises comme Nikola, Hyundai et Alstom qui investissent dans des solutions pour le transport longue distance et public. Des prototypes de trains à hydrogène, comme le Coradia iLint d'Alstom, démontrent aussi le potentiel de cette technologie pour des usages variés. Enfin, des marques comme BMW, Audi et Mercedes explorent activement cette voie pour des véhicules haut de gamme, ce qui laisse envisager un élargissement de l'offre dans les années à venir.
Mode d'emploi de la voiture à hydrogène
L’énergie électrique nécessaire pour faire fonctionner le moteur asynchrone à courant triphasé est produite par une pile à combustible composée de plusieurs centaines cellules.
Les accélérations, l’absence de bruits et de frein moteur, rappellent les caractéristiques d’un véhicule propulsé par l’énergie électrique.
Une fois produit, principalement à partir du gaz naturel, le stockage et l’acheminement de l’hydrogène représentent un certain nombre de difficultés. Ceci explique le coût actuel prohibitif de cette énergie. A ce jour, en effet, le prix de revient aux cent kilomètres s’élève à 8 € et ce sans les taxes. Il reste donc du travail avant l’industrialisation pour rendre ce carburant compétitif au niveau économique.
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